En 1970, l’Institut canadien de psychanalyse a créé des sections analogues : la section française ou Institut psychanalytique de Montréal (IPM), la section anglaise du Québec (ICP-Quebec English), et la section de Toronto (TIP). L’Institut psychanalytique de Montréal est l’organe de formation de la Société psychanalytique de Montréal (SPM).
C’est à l’Institut psychanalytique de Montréal que s’adresse la personne qui veut devenir psychanalyste. La transmission de la psychanalyse comporte trois volets : la psychanalyse personnelle, les cures supervisées et les séminaires. Le préalable à toute formation psychanalytique étant la psychanalyse personnelle. Cette personne s’entend pour cela avec un analyste répertorié dans la liste des membres de la SPM comme « habilité à faire l’analyse des candidats ». Cette liste déborde celle des membres de l’IPM, car la Société psychanalytique de Montréal considère que cette pratique ne doit pas être réservée aux psychanalystes qui sont membres de l’Institut. La démarche entreprise dans ces conditions demeure une affaire strictement privée entre les deux personnes concernées, puisque l’analyste choisi n’intervient d’aucune façon par la suite dans les décisions concernant le cursus d’un analyste en formation.
L’étude des textes fondamentaux de la psychanalyse et la participation à des séminaires théoriques et cliniques constituent, avec les cures supervisées, le deuxième et troisième volet de la formation. C’est ici que s’estompe la distinction entre le cursus formel (qui trouve son achèvement dans l’élection comme membre de la SPM) et la participation à la vie scientifique de notre groupe. Car les séminaires réunissent les psychanalystes sans égard à leur désignation (en formation, membres de la SPM, habilités, membres de l’IPM…). Il est réservé aux membres de l’Institut, parmi d’autres fonctions, d’évaluer les candidats à la formation et de superviser les cures qui sont pratiquées par les analystes en formation.